Cet Accord conférait à l’OFAB le droit de refacturer à la CBG les coûts opérationnels, l’entretien, l’amortissement correspondant à l’utilisation par la CBG des différents éléments de l’infrastructure.
Outre les droits et redevances portuaires, des prestations de services, telles que le transport par le chemin de fer, le logement, la location du matériel, et les soins médicaux sont aussi facturés par l’OFAB.
Ainsi l’OFAB agissant au nom et pour le compte de l’Etat, la République de Guinée parviendra à rembourser l’intégralité de ses dettes en 1992. Finalement, les infrastructures et autres installations deviennent la propriété pleine et entière de la Guinée.
A cet effet, l’Etat a estimé, que compte tenu du potentiel minier du pays et les capacités managériales des cadres nationaux, qu’il fallait désormais donner un caractère national à l’OFAB. L’Etat décidera alors de dissoudre l’OFAB en 1995 et de créer l’Agence Nationale d’Aménagement des Infrastructures Minières (ANAIM) en 1996 dont la vocation essentielle est la conception, l’étude, le financement, la construction de toute infrastructure minière en vue de faciliter l’extraction, le traitement, la transformation, la manutention, le transport et l’évacuation des substances minérales.